Stéphane PERRIN
                         
 

Chasse aux trésors : Le Saumurois Alain Cloarec lance un « coup de gueule » contr

21/3/15

Chasse aux trésors : Le Saumurois Alain Cloarec lance un « coup de gueule » contre les rumeurs !

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A travers son « coup de gueule » du mois de février 2014, le célèbre chasseur de trésors, Alain Cloarec, originaire de Saumur, lance un appel pour condamner les rumeurs qui bousculent actuellement son métier. Dans son communiqué « Le droit d’utiliser un détecteur de métaux », il veut ainsi mettre fin à cette « chasse aux sorcières », instrumentalisée par l’association HAPPAH. 

 

 


Alain Cloarec, célèbre expert – chasseur de trésors, est déjà apparu dans plusieurs émissions de télévision pour présenter, expliquer mais aussi défendre son métier (TF1, France 2, France 3, M6, i-Télé, Canal+, La Chaîne Météo, Planète et TV5) mais aussi dans la presse (Libération, L’Express). C’est en 1990 qu’il découvre son premier trésor de monnaies en or, qui est aussi le plus important : un peu plus de 70 kgs de pièces de 20 dollars, en or. Cette découverte lui fait prendre conscience de l’existence de trésors de famille. Il décide l’année suivante de se spécialiser dans ce type de recherche. Il revendique aujourd’hui fièrement avoir découvert, à ce jour, un peu plus d’une quarantaine de trésors, qui représentent un poids total d’environ 450 kgs… de pièces et lingots d’or ! Mais aujourd’hui, son métier est menacé par l’association HAPPAH, qui s’appuie sur la loi pour éradiquer sa profession de chasseur de trésors.

Que dit la loi ?

L’utilisation d’un détecteur de métaux est très réglementée dans le cadre de recherches pouvant intéresser l’histoire, l’art ou l’archéologie. Il est dans ce cas nécessaire d’avoir une autorisation préfectorale, que vous aurez peu de chance d’obtenir en tant que simple citoyen. L’utilisation d’un détecteur de métaux, dans le cadre d’une détection de loisir/promenade, est totalement libre hors site archéologique. En revanche, vous ne devez pas avoir « l’intention » de rechercher des objets pouvant intéresser l’histoire et l’archéologie. En aucun cas vous devez vous situer sur un site classé. Vous pouvez néanmoins trouver un objet archéologique (hors site) sans avoir l’intention de le trouver. Dans ce cas, vous êtes tenus de faire une déclaration à la mairie de la commune concernée.

Une « chasse aux sorcières », instrumentalisée par l’HAPPAH.

L’association HAPPAH (Halte au Pillage du Patrimoine Archéologique et Historique) a été fondée en 2007. « Elle répond à l’attente des archéologues désemparés face à la montée des pillages, du trafic des objets et de la dégradation des sites […] L’objet archéologique arraché de son contexte par un « chasseur de trésor » perd l’intégralité de sa valeur scientifique et patrimoniale », peut-on lire sur le site internet de l’HAPPAH. Grâce à la parution de plusieurs articles dans la presse, en février 2014, l'association a fait tout son possible pour démunir le métier de chasseur de trésors. Une attitude qui a le don d’agacer Alain Cloarec : « Le plus grave, c’est qu’ils arrivent à sensibiliser les media (Le Parisien, La Nouvelle République) mais aussi certaines autorités de l’État (Préfets, Mairies, Gendarmeries, etc...) en indiquant que la détection est interdite, ce qui est bien évidement totalement faux ! » Va-t-on alors se diriger vers un clash ? Il semble en effet inéluctable... Les chasseurs de trésors étudient actuellement la possibilité de déposer une plainte pour « propos mensongers ».

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